Scene 2 : Départ

L'aube repoussait enfin les ténèbres, et sous un ciel bleu-gris la ville de ArStankenn finissait sa paisible nuit.
Une brume matinale descendue des collines avoisinantes avait envahie les rues désertes, profitant encore de ces quelques heures de répit avant d'être chassés par l'implacable soleil d'été.
De ci, de là quelques chants d'oiseaux matinaux se faisaient entendre, promesses d'une nouvelle belle journée éclatante d'activité.
A travers quelques fenêtres, on pouvait apercevoir la faible lueur des bougies, ArStankenn n'allait pas tarder à se réveiller.

Mais alors que le soleil n'avait pas encore fait son apparition, que l'obscurité trainait encore dans l'étroitesse des ruelles et sous les porches des maisons.
Un groupe s'affairait silencieusement devant l'auberge, silhouettes informes à travers la brume.

Frémissant dans le froid matinal, Galios sanglait et re-vérifiait les sacs sur le dos de la mule.
Tandis que Fidias, faisait des aller-retour entre l'auberge et la rue, vérifiant que rien n'avait été oublié et réglant les derniers détails avec l'aubergiste...

Au passage de Fidias, Galios dit dans un nuage de buée:

- Vous pensez qu'ils viendront tous?

- Oui, Galios, ne t'inquiète pas... Va plutôt finir ton déjeuner, je vais rester là.

Bonjour, maitre Fidias!!! Belle journée pour une balade, n'est-ce pas? Mais...suis-je donc le premier à arriver?!

Bien le bonjour Messire Musklé,

Et bien oui... vous etes le premier.
Vos compagnon n'ont pas l'air très matinals, ou très motivés... J'espere qu'ils n'auront pas oublié notre rendez-vous...

Mais j'ai croisé hier soir le tavernier qui montait en salle un énième baril de biere... il m'a dit: "Si l'on pouvait changer l'eau en biere, un ocean ne suffirait pas à etancher la soif de ce nain!!!"

J'espère que vous ne l'aurez pas ruiné

En tout cas, j'aimerai bien vous entendre parler de vos coutumes et de votre amour de la biere, cela doit être très interressant!
Nous en discuterons en route, je pense que nous aurons assez de temps devant nous...

sortant de la taverne , pret a partir a l'aventure, j apperçois Fidias et le Nain.

"bonjour messieur ,pret pour une petite ballade?"

Ah! Maitre Mortis! Je deséspérais de vous voir arriver... Votre blessure va mieux?

J'ai entendu des rumeurs selon lesquelles, dans votre jeunesse, vous pratiquiez la course de chars, et vos victoires sur la route de l'arc en ciel auraient apparemment fait des envieux... Peut-être, une fois cette aventure terminée, pourrions-nous nous mesurer sur cette épreuve!

Ayant passé une nuit assez agitée et peuplée de rêves étranges, je sors de l'auberge afin de me rendre au rendez vous de Fidias ...

Dehors, j'aperçois Mortis en compagnie du nain Elrick et bien sûr de Fidias et Galios. Je me dirige auprès d'eux et leur dit :

"Bonjour Messieurs. Veuillez excuser mon retard mais j'ai passé une nuit assez agitée ... Comment allez-vous ?"

Sortant de l'ombre de derriere la taverne, je me dirige vers le groupe.

"Désolé Mr Fidias, je communiais avec la nature. Les matins sont le meilleur moment pour entrer en contact avec elle.
Je suis maintenant prete.

Bien je vois que tout le monde est là... ou presque...

Cette femme qui était présente hier, n'a toujours pas donné signe de vie... et nous ne pouvons pas attendre indéfiniment qu'elle daigne se manifester!

Nous allons néanmoins patienter le temps que Galios finisse ses préparatifs, et si elle ne s'est pas montré, nous partirons sans elle.

En attendant si certains d'entre vous veulent se délester d'un peu de leur bagages, vous pouvez les charger sur le mulet.


[HRP] N'oubliez pas de bien lire et de prendre en compte les evenements contés....
Pour Yurga: Le soleil n'est pas encore levé... alors difficile pour toi d'etre assis là depuis le levé du soleil...?
"Mais alors que le soleil n'avait pas encore fait son apparition."

Pour Scylla: Galios est partit prendre son repas dans l'auberge:
" - Oui, Galios, ne t'inquiète pas... Va plutôt finir ton déjeuner, je vais rester là."
Donc difficile pour toi de saluer les deux en meme temps en arrivant...

Ce sont des détails biensur, mais d'une part, certains détails peuvent devenir primordiaux dans certains cas!
Et d'autre part, si tout le monde commence a zapper les détails on se retrouve avec une histoire en vrac...!
Donc lisez bien ce qui est ecrit précedement!

De plus, Yurga, quant à ton "j'etais assis là dans l'ombre" ok, ça le fait, mais pour ce genre de mise en scène il faut m'avertir avant.
-> Je voudrais etre present avant que tout le monde arrive et pour cela, me cacher dans un coin d'ombre"
Dans ce cas j'aurais pu faire les jets pour voir si on te detectais, et prendre en compte ta présence...
imagine qu'il se soit passé quelques choses avant que vous arriviez, comment je saurais si tu l'a vu ou pas?

Car sinon, tout le monde peut alors sortir des trucs:
"Ouais mais en fait, pendant que l'elfe noir nous parlait j'avais creusé une fosse avec des pointes, pour qu'on le pousse dedans au cas ou il nous attaque, mais sans qu'il me voit biensur... "

Donc faites attention de respecter le jeu, et pensez à m'avertir de ce que vous voulez faire, et avertir les autres des actions que vous entreprenais.

Petite paranthese compta, avez vous retirez le prix de la nuit de vos bourses?

Dernier point, est ce que l'un de vous peut prevenir Jon, qu'on a mis un JDR en place, et que je crois qu'il voulait y jouer?

Merci
[/HRP]

Au fait, maitre Fidias, nous n'avons encore que très peu parlé de votre compagnon, messire Galios. A quand remonte votre histoire commune?

Et bien, J'ai rencontré Galios il y a de cela quelques années déjà dans la grande cité d'Albinia.
Je négociais quelques antiquités chez un marchand, lorsqu'une grosse voix se fit entendre dans la foule "Eh là! Vaurien!!!".

Le temps de me tourner, je voyais un jeune garçon se faufiler dans la foule poursuivit par 2 gardes armés.

Aucune chance qu'avec leur bedaine et leurs lourdes armures, ils arrivent à le rattraper...

Alors que je me retournais vers le marchand, je mis la main à ma bourse... Stupeur.. c'etait moi que ce petit salop avait volé!

me frayant un chemin dans la foule, je suivais la trace des gardes, que je ne tardais pas à rattraper en train de souffler, épuisés par leur course.

Continuant ma course, et avec pas mal de chance, je finis par tomber sur ce voleur en herbe... pris au piege, il me supplia de ne pas le dénoncer, et me rendit mon argent.

Que ce soit la destinée, ou ma sympathie pour ce garcon des rues, je decidais de lui payer un repas (surement le premier depuis longtemps)

Il me raconta alors son histoire, fils de soldat, mort pour une guerre oubliée, sa mère s'etait remariée avec un riche commercant, l'abandonnant à sa tante.
Après quelques mois, sa tante ne pouvant plus supporter de l'avoir dans les pates, le renvoya.

N'ayant nulle part ou aller, il avait commencé à vivre dans la rue et à apprendre à voler pour survivre.

A partir de là, je decidais de lui proposer de venir avec moi, d'une part pour l'aider à s'en sortir et retrouver sa dignitée, mais aussi car ses talents de voleurs, m'avaient très impressionnés!

Et vous Maitre Nain, dites m'en plus sur vous.

De quelle region etes vous?
Mais j'ai envie de vous poser une question...
Est ce que c'est vrai, que vous buvez du plomb en fusion, et que vous etes sans merci vous les nains?

Je suis né au pays des Nains, dans une brave famille de forgerons. N'ayant aucune aptitude particulière à l'école, et faisant preuve dès mon jeune âge d'un penchant pour la fête et/de la bière, j'ai préféré rejoindre mon père devant le fourneau afin de gagner quelques sous pour assumer mes passions. Deux ans à fabriquer des haches et des épées m'ont vite montré que je n'étais pas fait pour une vie sédentaire, et que mon bonheur se trouverait sur les routes. J'ai donc appris seul le maniement des armes (en commencant par tabasser des boucs avec une batte ), et après une sacré fête au village, après que les parents et les enfants aient avalé leur potage, je suis parti loin de mes bien aimés.
Les débuts de ma vie errante ont été très durs, tant les chemins d'aujourd'hui sont gangrénés par les vicieux et les malfrats. J'ai cependant tenu bon, vivant au jour le jour de petites missions, j'ai appris à déjouer les ruses et à frapper fort quiconque se mettait en tête de me barrer le chemin, et me voilà, au final, devant vous pour une nouvelle mission!

en me retournant pour retourner dans l'auberge je dis
"excusez moi un instant je reviens dans 2 minutes j ai oublié une petite chose.

Très bien Mortis, nous attendons là, mais ne soyez pas trop long.

Dés votre retour nous partirons.

Au Fait, si vous croisez la jeune femme qui se nomme Melissandre, si je me souviens bien... dites lui que nous ne pourront pas l'attendre indéfiniment...

Après le retour de Mortis et Yurga, Fidias donna le signal du départ:

Et bien allons-y... nous ne pouvons pas attendre plus longtemps!
Si nous devions rencontrer cette Mélissandre, soyez méfiant.
Sachant qu'elle a connaissance de nos projet, je vous invite à la plus grande vigilance, et peut-être meme à la considérer comme "hostile"...

Yurga, pourriez vous prendre l'arrière garde et vérifier que nous ne soyons pas suivi?
Pour les autres, suivez-nous...

Fidias accompagna sa phrase d'un sourire d'encouragement.

Le soleil n'était pas encore levé lorsque le petit groupe passa la porte Nord de la ville.
Le chemin serpentait au travers de verts paturages parsemés de fermes. Seuls les chants des coqs ou le lointain bruit d'un troupeau se dirigeant vers un quelconque prés, venait perturber le silence de ces vallons.

Vous croisez alors la route de quelques paysans (un peu surpris de vous voir) descendant en ville vendre quelques uns de leurs produits.

Quelques temps après le levé du soleil vous arrivez enfin à proximité des collines boisées que vous aperceviez au loin.
Un peu de fraicheur à l'abris du soleil qui, bien que bas, commence déjà à taper.

Midi arrive enfin, le ventre creux et les jambes douloureuses pour certains, vous posez les sacs sur le bord du chemin, là ou une source sort d'un affleurement.

commencant a sortir mon repas de mon sac.
"Ah !! voyons voir ce que nous a preparé "Roger le tavernier".j'espere que cela vaut ses 5 Pa

Apres une pause bien mérité, vous vous remettez en route, poursuivant votre chemin au milieu de ces vertes collines.

Par endroit, la foret disparait laissant apparaitre quelques prairies à flant de collines, et de ci de là, quelques fermes isolées, entourés de champs ou de prés.

vous rencontrez que très peu de personnes au cours de votre marche, la plus part sont soit des marchands, soit des fermiers, vacant à leurs occupations.

Alors que le soleil est en train de terminer sa course dans le ciel, Fidias, donne le signal de l'arret, désigne un gros rocher qui trone entouré de vieux chenes, et vous fait signe de le suivre.

Vous quittez donc le chemin pour grimper à travers les bois vers ce refuge de fortune.
Après avoir contourné le rocher, vous vous appercevez qu'il cachait de sa masse une petite clairiere plane, dont l'herbe grasse fera à coup sur, un très bon matelas.

Après avoir déballé de quoi dormir et allumé un feu, Fidias vous propose de manger un bout et de dormir.

M'adressant à tout le groupe :

"Un bon repas et une bonne nuit de sommeil nous ferons du bien je pense ... Espérons juste que nous ne serons pas "dérangés" cette nuit ... "

Je prends le 1er tour de garde dis-je d'un ton sec pour rappeler qu'il ne faut pas oublier de monter la garde.